CHEFFERIE SUPÉRIEURE FANG DE L'ESTUAIRE DU NTEM
LES FANG DE L'ESTUAIRE DU NTEM OU ÉTÈMBO : LE CAS DES FANG DE L'ARRONDISSEMENT DE CAMPO.
Tata Éfongo'à Pokossy Manga (Mengue) Osun.
Chef supérieur par intérim Fang de l'estuaire du Ntem.
Doyen de la grande maison royale ou chefferiale Fang de l'estuaire du Ntem ou président des institutions traditionnelles Fang de l'estuaire du Ntem, patriarche Fang de l'estuaire du Ntem, et président de la section Campo du " Ngondo'à Sawa " (grande institution traditionnelle et coutumière de toutes les familles de la côte Camerounaise), dont " Tata Éfongo'à Pokossy Manga (Mengué) Osun est un symbôle d'unité de la famille Fang de l'estuaire du Ntem aux restes des familles Fang de la sous-région et à tous les Sawa.
Alors comme nous parlons justement des Fang de l'estuaire du Ntem ou Étèmbo, découvrons ensemble les familles Fang de l'estuaire du Ntem ou estuaire du Campo (Étèmbo), et beaucoup plus ceux de la commune et l'arrondissement de Campo, qui sont les détenteurs de la grande chefferie traditionnelle supérieure Fang de toute la côte de l'estuaire du fleuve Étèmbo ou Ntem ou encore Campo.
Les familles Fang de l'arrondissement de Campo se regroupe en grandes sous-familles à savoir :
A- Les ÉSA-OSUN OU LES BIWAMBI OU ENCORE LES BIWANGUI.
Les Ésa-Osun ou Biwambi sont les fils et filles d'Osun ou Wombi (Éwombé) fils d'Ada Kota Zogo, Ada Kota Zogo était une fille et donna Osun Ada avant le mariage, car en effet Ada la fille de Kota Zogo eut des relation avec Émbo Ésésa petit fils de Zué Betsi be Zué Mengo'o ou Mango'o,dont le fondateur de la grande famille Ntumu Ésa-Zué ou Sa'a-Nzié dont d'une part les Biwambi ou Ésa-Osun sont une sous-famille Ntumu Ésa-Zué, mais comme Ada avait fait cet enfant avant le mariage les Ésa-Kota l'inclurent dans la grande famille Ntumu Ésa-Kota et c'est la raison pour laquelle les Ésa-Osun ou Biwambi appartiennent à la grande famille Ntumu Ésa-Kota, et c'est aussi l'une des raisons pour lesquels leurs cousins Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kuran font " l'Avusô " avec les Ésa-Osun.
Les Ésa-Osun ou Biwambi sont les fils et filles Osun Ada Kota ou Éwombi Ada Kota, Osun Ada fils d'Ada Kota. Ada Kota fille de Kota Zogo, Kota Zogo fils de Zogo Meliki ou Zogo Meliyi, Zogo Meliki fils de Étuka Kota, Étuka Kota fils de KOTA MEKOM (le grand fondateur de la grande famille Ntumu Ésa-Kota), Kota Mekomo fils de Mekomo Bekoko, Mekomo Bekoko fils de Bekoko be Bua ou Ngbwa, Bekoko be Ngbwa fils de Ngbwa Asoko, Ngbwa Asoko fils de Ntum Nanga, NTUM NANGA ou MAPFUER MA NANGA (c'est le fondateur de tous les Fang Ntumu ou Pfang Mapfuer). Voilà la généalogie Biwambi ou Ésa-Osun de part leur mère Ada Zogo Kota.
Les Ésa-Osun ou Biwambi sont une sous-famille Ntumu Ésa-Kota, Les Biwambi ou Ésa-Osun sont les premiers détenteurs des règnes de la grande chefferie supérieurs Fang de l'estuaire du Ntem, car cette famille est avec la famille Yemfok de Campo les familles de la première ligne de combat, donc ce sont des familles Fang de l'estuaire du Ntem qui se placent en premières lignes lors des guerres et autres conflits avec une familles étrangers et par conséquent les commadements de la grande famille Fang de l'estuaire du Ntem ou Fang de la côte du Ntem dont Campo-Riocampo-Bata leur ont donc ainsi confié, alors les Ésa-Osun ou Biwambi se place au devant de la ligne de combat ou le front, suivis des Yemfok ou Bapuku.
Kota Osun Ada Kota premier fils d'Osun Ada Kota est celui qui a conduit la grande famille Biwambi ou Ésa-Osun sur la côte atlantique venant de la région de l'actuel département du Haut-Ntem dont Minvoul au Gabon entre 1750 à 1760, et la grande chefferie superieur Fang actuelle fut fondé vers 1770 avec pour premiers grand chef de famille Kota Osun Ada Kota ou chef superieur Fang de l'estuaire du Ntem dont Campo (nous y reviendrons en détail sur la fondation de cette grande chefferie Fang de l'estuaire du Ntem). Tata Kota Osun Ada Kota est le premier King Fang de l'estuaire du Ntem ou Étèmbo dont Campo, ou il régna de 1760 à 1810, et après sa mort son premier fils Anda Kota Osun lui succéda sur le trône royal Fang de l'estuaire du Ntem.
Les Ésa-Osun dans l'arrondissement de Campo se rencontrent dans les chefferies traditionnelles de 3ème degré des villages ou des agglomérations suivants :
01- Itondé Fang Bokombé,
02- Tondéfon Itanda Bokombé,
03- Ényèngué na Manga Bokombé,
04- Ngata I Bokombé,
05- Mwambata Bokombé (Doumassi et Mone-Akak),
06- Mintom Bokombé,
07- Ébabèmbodé ou Bibabimvoro Bongola,
08- Bitandé-Assok Bongola.
B- LES ÉSA-MENDZANG OU SA'A-KURAN
Les Ésa-Mendzang ou les Sa'a-Kuran sont les fils et filles de KOTA ÉBÈNDÉ OU KOTA ÉBÉNDI et dans la généalogie des sous-petites-familles KOTA ZOGO les Ésa-Mendzang ou les Sa'a-Kuran en réalité sont une petite sous famille Kota Zogo car Kota Zogo eut que deux enfants dont une fille et un garçon, la fille c'est Ada Zogo (l'aîné) et la mère d'Osun Ada ou Éwombi Ada qui donna les Ésa-Osun, et son petit frère Éyenghe
Éyenghe Kota donna après des années un seul fils à savoir Fuda Éyenghe ou Pfuda Éyinké, qui à son tour donna qu'un seul fils à savoir Mbiame Pfuda, Mbiame Fuda à son tour donna Mekomo ou Makumi, Mekomo va à son tour donné deux fils à savoir Asoko ou Isoko Mekomo et Songo Mekomo.
Songo Mekomo fonda la petite-sous-famille ÉSA-ÉSONG ou Sa'a-Song.
Alors son frère ainé Asoko ou Isoko Mekomo engendra Ébèndé ou Ébèdi qui donnera 4 fils à savoir : Nanga Ébèndé ou Nanga Ébèndi ou encore Nanga Ébanda, Ngomo Ébèndi, Kota Éèndi, et enfin Ébé Ébèndi. 4 fils forment la petite-sous-famille Ésa-Ébèndé et qui regroupe en réalité les Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kuran, les Bituer ou Bitouer, les Otyiman ou Nti, etc...les Ésa-Ékota ou Sa'a-Ékura, et d'autres petites-sous-familles que l'on rencontre surtout dans les communautés Fang de la communauté urbaine de Kribi, plus connu sous l'appelation coloniale de Mabi ou Mabéa, dans le groupement Fang Sud de l'arrondissement de Niété, dans les groupement Fang de l'axe routier qui va de Kribi à Lolodorf, avec les groupement Fang et Ngumba (Ngumba une autre erreure de l'administration coloniale, car en effet les Ngumba sont des Fang Aké ou Aka (Maka) comme l'on le voit bien dans l'estuaire du Gabon et à dans le département du Haut-Nyong (Cameroun) ), le groupement Fang Sud Niété est aussi connu sous son nom colonial de Bulu Sud de Niété bien qu'il n'y a aucune famille de souche Bulu à Niété.
Alors ici nous voyons que les Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kuran sont en réalité des arrières-arrières petits fils des Ésa-Osun ou Biwambi, car si nous suivons scrupuleussement l'arbre généalogie des Ésa-Mendzang et ensuite nous le comparons à l'arbre généalogie des Ésa-Osun ou Biwambi, on vera parfaitement ce fait,
Voici l'arbre généalogie de la famille Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kuran,
Les Ésa-Mendzang fils et filles de Kota Ébèndé, Ébèndé fils d'Asoko Mekomo, Asoko Mekomo fils de Mekomo me Mbiam, Mekomo me Mbiam fils de Mbiame Pfuda, Mbiame Pfuda fils de Éyenghe Kota, Éyenghe Kota fils de Zogo Kota, Zogo Kota fils de Kota Meliki, Kota Meliki fils de Étuka Kota, Étuka Kota fils de KOTA MEKOMO ou KOTA MAKOMBO ou encore KOTA MaKÉMBÉ le grand fondateur de la grande famille NTUMU ÉSA-KOTA OU MAPFUER MA SA'A-KURÉ (MAKURÉ).
Nous continuons avec l'arbre généalogie Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kuran.
Kota Mekomo fils de Mekomo Bekoko ou Makomo ma Bikoko, Mekomo Bekoko fils de Bekoko be Ngbwa, Bekoko be Ngbwa fils d'Asoko Ntum, ASOKO NTUM ou ISOKO 'À NTUMBU le fondateur de la grande lignée ASOKO NTUM.
Asoko Ntum fils de Ntum Nanga , NTUM NANGA est le fondateur de tous les familles de souches Ntumu ou FANG NTUMU dont les Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kuran et parenté sont des familles NTUMU ou FANG NTUMU.
Les Ésa-Mendzang ou les Sa'a-Kuran de l'arrondissement de Campo et de la communauté urbaine de Kribi (Nanga Njango) sont une famille d'origine Ntumu Ésa-Kota (Kota Mekom Bekoko be Ngbwa Asoko Ntum ) même famille que les Ésa-Osun ou les Biwambi que nous rencontrons à Kribi, à Campo, Rio-Campo, à Machinda, à Bata, à Ma'an etc....Alors les Ésa-Mendzang ou les Sa'a-Kuran de l'estuaire du Ntem sont une famille détentrice du grand culte Jéngu ou Mimbé ou encore Bisima des Fang de l'estuaire du Ntem, les Sa'a-Kuran ou les Ésa-Mendzang de l'estuaire du Ntem sont donc les grands prêtres du grand culte du " Mimbé " ou " Jéngu " culte qui réunit en une seule cérémonie de purification toute les autres multiples cultes des Fang comme le " Byéri " le " Melane " ou "Malandé ", le " Ngi " ou " l'Ésa" etc.....alors dans la tradition des familles Fang de l'estuaire du Ntem les Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kuran sont chargé des rites de purification et d'intermédiaire entre les " Mimbé" ou " Mièngu " et le reste de la famille Fang de Campo ou du Grand-Campo et c'est aussi la raison pour laquelles les reines mères de la grande chefferie supérieure Fang de l'estuaire du Ntem sont uniquement Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kuran, et toutes les chefferies traditionnelles de 3ème degré issuent du foyer de la famille royale supérieure Fang de Campo avaient également pour reines mères que des filles Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kuran, dont les " Isango'à Jéngu " ou le " Mimbé ". l'Isango'à Jéngu dans les familles Fang de l'estuaire du Ntem chez les hommes que chez les femmes sont dirigés que par les Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kuran est c'est aussi l'une des raisons pour laquelle cette sous-famille Fang de l'estuaire du Ntem a occupé que des sites sacrée comme le fleuve Lobé avec ses massifs d'Éhongo, la grande agglomération de Bouandjo-Mbéndji avec ses sites sacrées de Pandé, Nyangwa'à Ébanda, Ongwè, Tukanwodé, Malata, Mbondo, Mboa-Ivindi, Épaka, Ntandé etc..., Ngata Bokombé avec son site sacrée de " Malalé ma Bokombé ", Mwambata avec sont site sacrée du grand baobab " Dum " ou " Bongosi ou encore Bongongi " le lieu ou se trouve la cathédrale sacrée coeur de Bokombé ou Campo-Ville, bref comme nous le voyons bien les Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kuran de Campo jouent parfaitement leur rôle d'être les " Bona-Muti " et les " Jébalé " de la famille Fang de l'estuaire du Ntem.
En plus dans les familles de souches Fang de la communauté urbaine de Kribi connu sous l'appelation coloniale de Mabi ma Mbvubia ou Mabi-Sud les règnes de la chefféries sont dans les mains de la famille Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kuran de Kribi avec le grand chef de groupement Thomas Mvubia.
Les Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kuran interviennent directement dans tous les aspects de la vie de la grande famille royale Fang de l'estuaire du Ntem dont Campo avec sa ville Bokombé qui abrite fièrement le siège de cette grande chefferie socle du Cameroun et du grand Sawa, car les Fang de Campo appartiennent à la grande famille Sawa du Cameroun.
Les Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kuran à Campo se rencontrent dans les chefferies traditionnelles de 3ème degré des villages ou des agglomérations suivantes :
01- Doum-Éssamendjang Bouandjo,
02- Mbimba Lobé (zone des massifs Éhongo ou Mamelles dont la rive droite du fleuve Lobé),
03- Malata Bouandjo (avec les hameaux Afan-Abang Malata et Akom Malata), 04- Bouandjo Centre ou Bouandjo-Iyassa ( quartier et hameau Mbondo),
05- Ényèngué na Manga Bokombé,
06- Ngata I Bokombé,
07-Mwambata Bokombé (Doumassi et Mone-Akak),
08- Mintom Bokombé notamment une partie de la famille royale de la chefferie supérieure Fang de l'estuaire du Ntem,
09- Nyamalandé Mabiogo,
10- Ébianemeyong Ntola avec le grand quartier Abang Biwumé.
11- Idèngué Biwumé ( quartier Bissima).
Voilà les sites de Campo ou les familles Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kuran sont autochtones.
C- LES YEMFOK OU BAPUKU OU ENCORE YAMFUOH ( IPUKU ).
Les Yemfok ou les Bapuku sont une des sous-familles Fang de l'estuaire du fleuve Étèmbo ou Ntem ou encore Campo.
Dans l'arrondissement ou la sous-prefecture de Campo (Étèmbo) les Yemfok jouent pratiquement le même rôle que les Ésa-Osun ou Biwambi.
Les Yemfok ou Bapuku sont une famille guerrière Fang de l'estuaire du Ntem et même dans l'ensemble des communautés Fang de notre sous-région. Alors dans le cas des Yemfok ou les Bapuku de l'estuaire du Ntem ou Étèmbo, les Yemfok lors des combats que les Fang de l'estuaire du Ntem livrèrent lors de leur pénétration dans le grand littoral Camerounais et Équato-Guinénne et même Gabonaise, les Yemfok se plaçaient sur la deuxième ligne de combat après celle des Ésa-Osun ou Biwambi, alors les Yemfok sont donc une famille " Éyan à Bila " c'est-à-dire une famille militaire.
Les Yemfok ou les Bapuku sont avec les Yeno'o ou Banoho les premières familles de souches Fang à atteindre la côte atlantique Camerounaise notamment la grande côte dite " Lokonjé " ( dont Kribi et Lokoundjé) ou une grande partie des familles Yemfok ou Bapuku se mélangèrent aux familles autochtones " Bo-Mbongo " notamment la grande famille Batanga et Bènga.
Une autre fraction se dispersèrent dans toute la sous-région.
Les Bapuku ou les Yemfok ont pour arbre généalogie suivante :
Mfo'o ou Mpo'o ou encore Mpuku (Ipuku) est l'ancêtre de tous les Yemfok ou Bapuku.
Mfo'o ou Mpo'o ou encore Mpuku (Ipuku) est le fils de Ngoh Nanga, Ngoh Nanga fils de Nanga Bivian.
D'après certains historiens Nanga Bivian serait le véritable fondateur des Bakoko mais toute fois nous ne pouvons encore rien affirmé ou désaffirmé mais nous ne négligeons pas cette hypothèse qui veux que les Bakoko soient les fils de Nanga Bivian de part son fils Mpo'o.
Nous continuons la généalogie Yemfok ou Bapuku les fils et filles de Mfo'o ou Mpo'o ou encore Mpuku.
Mpo'o fils de Ngoh Nanga, Ngoh Nanga fils de Bivian bi Obame ou Bivian bi Bama, Bivian bi Obam fils d'Obame Mba, Obame Mba fils de Mba Zolo, Mba Zolo fils de Zolo Mebunu ou Jôlô Mambundu, Zolo Mebunu fils de Mebunu me Ngbwa ou Mambundu ma Bwa, Mebunu me Ngbwa fils de Ngbwa Asoko, Ngbwa Asoko ou Bwa Isoko fils de Asoko Ntum, Asoko Ntum fils de NTUM NANGA.
Ntum Nanga fils de Nanga Bè.
NTUM NANGA est l'ancêtre de toutes les familles Fang Ntumu et par conséquent les Yemfok ou les Bapuku peut-être même aussi les Mpooh Bakoko sont des FANG NTUMU ou encore des Mapfuer.
Voilà la généalogie exacte des Yemfok ou Bapuku.
La grande sous-famille Yemfok ou Bapuku de l'arrondissement de Campo détiennent les règnes de la chefférie traditionnelle de groupement Fang Bongola de Campo dont le siège se trouve au village ou agglomération d'Akak Nyamaloa dans l'estuaire du fleuve Ntem ou Étèmbo, le village Akak est à 17 km de la ville de Bokombé ou Campo-Ville le chef-lieu de la sous-prefecture de Campo et le siège de la chefferie supérieure traditionnelle Fang de l'estuaire du Ntem dont Campo.
La grande sous-familles Yemfok ou Bapuku de l'arrondissement de Campo se rencntrent dans les Chefferies Traditionnelles de 3ème degré des villages ou agglomérations ci-après :
01- Malata Bouandjo
02- Ngata Bokombé
03- Mwambata Bokombé (Doumassi et Mone-Akak)
04- Ipono Mabiogo
05- Nyamalandé Mabiogo
06- Mabiogo Centre
07- Jéngwè Dipika
08- Ébabèmbodé Bongola (Bibabimvoro)
09- Nkoadjap Bongola
10- Akak Nyamaloa Bongola
11- Nlo-Ayong Bongola
12- Nkongo Lobé (Nkok)
13- Nkoélon-Mvini (Lobé-Bongola)
14- Ébianemeyong Ntola
15- Idèngué Biwumé
Voilà pour l'instant ce que nous pouvons vous dire sur la famille Yemfok ou Bapuku de l'arrondissement de Campo.
D- LES SA'A-BAMA OU ÉSA-OBAM OU ENCORE ÉSA-BAM.
La grande sous-famille Ésa-Obam ou Sa'a-Bama de l'estuaire du Ntem jouent deux rôles très importants dans la société Fang de l'estuaire du Ntem à savoir : La désignation des chefs supérieurs Fang de l'estuaire du Ntem et la présidence du culte sacrée du " NGI " ou " ÉSA ".
Les Ésa-Obam ou Sa'a-Bama sont l'une des sous-familles Fang autochtone de la commune et arrondissement de Campo. Les Sa'a-Bama ou Ésa-Bam sont l'une des sous-famille Fang de l'estuaire du Ntem qui est impliqué directement dans la gestion et la désignation des chefs supérieur de la grande chefferie supérieur Fang de l'estuaire du Ntem. La sous-famille Sa'a-Bama a la charge d'assurée l'intérim lorsque la chefferie supérieure Fang de l'estuaire du Ntem est vacante, alors le chef de famille Sa'a-Bama ou Ésa-Obame qui est en même tant le chef traditionnelle de 3ème degré du village Mabiogo Centre, assure les fonction de chef supérieure Fang de l'estuaire du Ntem et ceci jusqu'à l'intronisation d'un nouveau chef supérieur Fang.
Les Ésa-Obam ou Sa'a-Bama ou encore Ésa-Bam, sont donc les gardiens des institutions royale Fang de l'estuaire du Ntem, c'est une famille qui participe à tous les activités de la chefferie supérieure Fang de l'estuaire du Ntem, et partage les règnes de la chefferie avec la sous-famille Ésa-Osun ou Biwambi de l'estuaire du Ntem, exemple démonstratif de cette alternance des choix des chefs supérieurs de la grande chefferie Fang de l'estuaire du Ntem, c'est le tout dernier chef supérieur Fang de l'estuaire du Ntem à savoir Sa Majesté (Ñasam) Tata Alogho Amvene Mengue me Énem qui contrairement aux autres chefs supérieurs Fang de l'estuaire du Ntem qui sont passé avant lui et qui était tous Ésa-Osun ou Biwambi, lui par contre était Sa'a-Bama, et son fils Alogho Alogho Amvene qui est le prince héritier lui succédera et sera toujours un Sa'a-Bama ou Ésa-Bam, donc nous voyons parfaitement que la chefferie supérieure Fang de l'estuaire du Ntem est entre les mains de trois grandes sous-familles Fang de Campo à savoir : Les Ésa-Osun ou Biwambi (les premiers détenteurs), les Sa'a-Bama ou Ésa-Obam, et les Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kuran.
Les Sa'a-Bama en dehors du grand rôle de stabilité de la grande chefferie Fang de l'estuaire du Ntem qui les incombent, les Sa'a-Bama ou Ésa-Obam ont encore un autre rôle très important dans la grande famille Fang de l'estuaire du Ntem, c'est la medecine. En effet les Sa'a-Bama ou Ésa-Obame de l'estuaire du Ntem sont chargé de la présidence du culte du " Ngi " ou " Ésa " dans la communauté Fang de l'estuaire du Ntem. Le culte du Ngi ou " Ésa " dans la société des Fang de l'estuaire du Ntem dont Campo, est un culte trop sacrée, car c'est comme une cours de jugement ou l'on vient dévoilé les mauvaise action que l'on a commis et jurer de ne plus en recommencer sous-peine de mort. Alors personne ne s'amussait avec les rites du " Ngi " ou " Ésa ", c'est un rite très redoutable. La sous-famille Ésa-Obam ou Sa'a-Bama est donc gardienne de " L'Ésa " ou du " Ngi " chez les Fang de l'estuaire du Ntem.
(Nous aurons le temps de revenir là-dessus une autre fois).
Alors voyons ensemble l'arbre généalogie exactes de la grande sous-famille Ésa-Bam ou Sa'a-Bama que l'on rencontre tant dans l'estuaire du Ntem que dans toutes les régions ou l'on retrouve les familles de souches Fang de la sous-région.
Les Sa'a-Bama ou Ésa-Obam sont les fils et filles d'OBAME NSO ou BAMA NSO.
Obame Nso ou Bama Nso fils de Nso Mbozo'o ou Nso Mbazogho, Nso Mbazogho fils de Mbazogho Melo ou Mbazogho Malua, Mbazogho Melo fils de Melo me Nkulu ou Malua ma Nkuli, Melo me Nkulu fils de Nkulu Bè ou Mbè'è, Nkulu Bè fils de Bè ou Mbè Moto, Mbè Moto fils de Moto Ntum ou Moto'à Ntum (Muri'à Ntu'u) et à ce niveau de l'arbre généalogie de la famille Sa'a-Bama ou Ésa-Obame, les Ésa-Obame sont une sous-famille de la grande lignée ou du grand lignage Moto'à Ntum.
Moto'a Ntum fils de Ntum Nanga ou Ntu'u Nanga dont Mapfuer le fondateur des Ntumu ou Fang Ntumu, Ntum Nanga fils de Nanga Bè ou Nanga Mbè.
Les Ésa-Obam ou Sa'a-Bama sont donc des Fang Ntumu ou Pfang Mapfuer et par conséquent FANG.
Voilà l'arbre généalogie des Ésa-Obame ou Sa'a-Bama l'une des familles régnante de la chefferie supérieure Fang de l'estuaire du Ntem dont le siège se trouve au quartier Mintom-Ville Mwambata à Bokombé Campo.
Dans l'arrondissement de Campo les familles Ésa-Obam ou Sa'a-Bama se rencontrent dans les chefferies traditionnelles de 3ème degré des villages et chefferies ci-après :
01- Mwambata Bokombé Campo (Mone-Akak)
02- Mintom Bokombé Campo (Mintom-Ville)
03- Mbassé Mabiogo Campo
04- Ipono Mabiogo Campo
05- Mabiogo-Centre Campo (ou ils sont majoritaires)
06- Jéngwè Dipika Campo
Les Sa'a-Bama ou Ésa-Obame et les Ésa-Osun ou Biwambi sont les toutes premières familles de souches Fang à s'installer directement sur les berges de l'océan atlantique et c'est même d'ailleur l'une des raisons pour laquelle les deux familles partagent les règnes de la chefférie supérieure Fang de l'estuaire du Ntem.
Voilà ce que nous pouvons retenir pour l'instant sur la grande sous-famille Ésa-Obame ou Sa'a-Bama de l'estuaire du Ntem et beaucoup plus de Campo.
E- LES ÉSA-MFAN OU SA'A-MPAN OU ENCORE MPAN.
La grande sous-famille Ésa-Mfan ou Sa'a-Mpan qui est une autre composante de la grande famille Fang de l'estuaire du Ntem et plus précissement de la sous-prefecture de Campo est la famille Fang de l'estuaire du Ntem qui a la charge du grand culte " Melane " ou " Malanda " un autre culte très sacrée dans la société traditionnelle Fang de l'estuaire du Ntem. Les Ésa-Mfan ou Sa'a-Mpan sont ainsi les gardiens de tous les reliques des ancêtres, ici c'est le véritable culte du " Byèri " qui entre en jeux, car le " Melane " n'est non plus une petite affaire car c'est le culte qui permet de communiquer directement avec les ancêtreset par conséquent les Ésa-Mfan ou Sa'a-Mpan ne peuvent habité n'importe comment ils doivent qu'habiter les grands centres du culte " Melane " ou " Malanda " comme Nya-Malanda, Nwodé Itondé, Bitandé (Afan-Éssokié I ), Ntola-Memve'ele ou Ébianemeyong Ntola etc.....alors les Ésa-Mfan ou Sa'a-Mpan sont donc des prêtre du " Byéri " des Fang de l'estuaire du Ntem.
Dans la communauté Fang de l'estuaire du Ntem, les règnes des grandes chefféries de regroupements sont entre les mains de trois grandes-sous-familles à savoir : Les Ésa-Osun ou Biwambi, les Ésa-Obam ou Sa'a-Bama, et les Yemfok ou Bapuku, alors que la prêtrise est confié à deux grandes-sous-familles à savoir : les Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kuran pour le culte du " Jéngu " ou " Mimbé " et les Ésa-Mfan ou Sa'a-Mpan sont chargés de la prêtrise du culte " Melane " ou " Malanda " ou encore " Byèri ". Alors les Ésa-Mendzang sont les maîtres et les maìtresse du " Jéngu " ou " Mimbé " et les Ésa-Mfan celui de " Malanda ".
Les Ésa-Mfan sont constitués de deux importantes sous-petites-familles qui sont : Les Ésa-Okié et les Yemfek.
Chez les Fang de l'estuaire du Ntem la petite grande sous-famille Ésa-Mfan ou Sa'a-Mpan que l'on rencontre est la sous-famille Ésa-Okié. Les Ésa-Okié sont aussi connu sous le nom clanique de "Éssoké".
Alors voyons ensemble l'arbre généalogie des Ésa-Mfan ou Sa'a-Mpan.
Les Ésa-Mfan ou Sa'a-Mpan ou encore Mpan sont les fils et filles MFANE OBAM ou MPANDÉ BAMA.
Mfane Obam qui eut qu'un seul fils à savoir Éname Mfane ou Nama Mpandé, à son tour Éname Mfan eut deux fils à savoir : Mfeke Éname Mfane ou Mpéké Nama Mpandé l'ancêtre de la petite-sous-famille Yemfek que l'on rencontre dans toute la région administrative du Sud au Cameroun, et qui par erreur volontaire de l'administration coloniale on a collé l'étiquétte familiale de Bulu, une vraie aberation qu'il faut rectifié traditionnellement et officiellement.
Le deuxième fils d'Éname Mfane Obame est Okaé ou Okié Éname Mfane Obame ou Kayé Nama Mpandé Bama, est c'est l'ancêtre de la petite sous-famille Ésa-Okaé ou Ésa-Okié ou encore Éssoké.
Alors dans le cas des familles Ésa-Mfan de l'estuaire du Ntem et plus précissement Campo, les Ésa-Okié sont l'unique famille Ésa-Mfan que l'on rencontre dans la communauté Fang de l'arrondissement de Campo.
Alors comme nous parlons des Fang de l'arrondissement de Campo nous vous donnons l'intégralité de l'arbre généalogie des Ésa-Mfane de la sous-famille Ésa-Okié de Campo.
Les Ésa-Okié sont les fils et fille d'OKIÉ ÉNAME MFANE.
Okié fils de Éname Mfane ou Nama Mpandé, Éname Mfane fils de Mfane Obam ou Mpandé Bama, Mfane Obame fils Obame Mba, Obame Mba ou Bama Mba fils de Mba Mebeghe ou Mba Mabi, Mba Mebeghe fils de Mebeghe me Mfane ou Mabi ma Mpandé ( le fondateur des familles Fang de souches Mebeghe ou Mabi ou encore Mvae) dont à ce stade de l'arbre généalogie des Ésa-Mfan de la petite sous-famille Ésa-Okié nous voyons très bien que les Ésa-Okié que l'on rencontre dans la grande commune de Campo sont des Mvae ou des Mabi (Mebeghe) dont c'est l'une des familles Mabi ou Mvae (Mebeghe) de Campo.
Nous continuons notre arbre généalogie.
MEBEGHE ME MFANE ou MABI MA MPANDÉ fils de Mfane Nzame ou Mpandé Nzambi.
MPANDÉ NZAMBI ou MFANE NZAME ou encore MVÈN ANGON NTUM le père de Mebeghe me Mfane ou Mabi ma Mpandé est l'union entre Nzame Mfane fils de Mfane Nanga et de Angone Ntum la fille de Ntumu Nanga, donc ici encore nous voyons parfaitement que les Ésa-Okié tout comme les Yemfek qui forment la sous-famille Mebeghe Ésa-Mfan sont bel est bien une famille Mabi ou Mebeghe dont Mvae donc c'est indiscutable.
Mfane Nzame ou Mpandé Nzambi fils de Nzame Mfane ou Nzambi Mpandé, Nzame Mfane fils de Mfane Nanga ou Mpandé Nanga qui deviendra plus tard Mpfang ou Mfang dont FANG, c'est l'encêtre de toute la grande famille FANG.
Nanga fils de Bè ou Mbè Kongo ou Mbanza Kongo.
Voilà l'arbre généalogie des Ésa-Okié de Campo.
Dans l'arrondissement de Campo, les familles Ésa-Okié se rencontrent dans les chefféries traditionnelles de 3ème degré ou des agglomérations suivants :
01- Itondé Fang Bokombé ( quartier Afan-Éssokié II ou Nwodé Itondé)
02- Mwambata Bokombé ( quartier Doumassi)
03- Ntamalandé Mabiogo (quartier Afan-Éssokié III ou Nyamalandé Carrefour)
04- Mabiogo-Centre (Quartier Afan-Éssokié V ou Mvoulé Mabiogo)
05- Afan-Éssokié I Bongola (quartier Bitanda-Limatiya)
06- Ébianemeyong Ntola ( quartier Afan-Éssokié IV ou Oveng-Éssokié)
Voilà les villages et les agglomérations de Campo ou l'on trouve les famille Ésa-Mfan ou Sa'a-Mpan.
F- LES ÉKA'ANG OU KANGA
La sous-famille Éka'ang ou Kanga que l'on rencontre dans toutes les communes de l'estuaire du Ntem à savoir : Campo, Ma'an, Rio-Campo, Machinda et Bata sont une sous-famille Mvae ou Mabi (Mebeghe) et dans l'arrondissement de Campo, la famille Éka'ang (Kanga ) est avec la famille Ésa-Mfan representait par la petite sous-famille Ésa-Okié les deux uniques sous-familles Mvae ou Mabi de tout l'ensemble des familles Fang de l'arrondissement de Campo.
Les Éka'ang de Campo à l'exemple de tous les autres Ék'ang que l'on rencontre dans les régions ou l'on trouve une forte concentration des familles Fang sont des Forgerons. Les Éka'ang ou Kanga de la commune de Campo sont la famille Fang de Campo qui avait leur rôle de fabrication des armes de guerre dont ici c'est la famille des forgerons des Fang de l'estuaire du Ntem.
Les Éka'ang certes à Campo ne sont pas très nombreux mais à Nyabéssang dans le canton Mvae Boucle du Ntem ou Fang boucle du Ntem I ils sont très nombreux et sont majoritaire dans la grande agglomération de Nyabéssang.
Le nom Nyabéssang est en lui-même une déformation coloniale de deux mots Fang à savoir Nya et Bizan, Nya signifie " le vrai " " l'authentique " alors que Bizan est le pluriel d'Ézan qui signifie bronze ou or, alors le nom Nya-Bizan signifie " les vrais bronze " ou " les vrais or " car les Fang de l'estuaire du Ntem tout comme ceux de l'ensemble de l'actuel département de l'Océan à savoir : les Ngumba ou Mekuk, les Nzaman, les Okak, les Ntumu, les Mvae ou Mabi, etc....lorsqu'ils atteingnit l'actuel site de Nyabéssang sur les rives du fleuve Ntem rencontrère les pierres " Ézan " en grande quantité petites pierres très précieuses les permettants d'obtenir de l'or et de fabriquer les armes en grande quantité, alors ils baptisèrent ce site du nom de " Nya-Bizan " nom que les colons allemands ensuite français vont modifier l'ortographe en " Nyabéssang " , et la forme qui demeure jusqu'à nos jours.
Alors pour assurée la bonne marche de la nouvelle communauté Fang qui venait de penetrer dans le grand littoral de l'actuel Cameroun et de la Guinée-Équatoriale, désignèrent la sous-famille Éka'ang de la charge de fabrication des armes et autres ustensils néccessaire de la communauté comme " l'Épwèlé " sorte de monaie en barre de fer massif, qui servaient de monnaie d'échange dans la grande famille Fang, et les Fang de l'estuaire du Ntem l'utilisèrent encore plus avec le contact des autres communautés Bantu non Fang de l'estuaire du Ntem comme les Ndowé et leurs cousins Mpooh ou Bakoko,
Alors comme nous le voyons bien la sous-famille Éka'ang ou Kanga que l'on trouve dans l'estuaire du Ntem est donc une famille de forgerons, les Éka'ang sont les forgerons de la famille Fang de l'estuaire du Ntem.
Maintenant voyons ensemble l'arbre généalogie des Éka'ang ou Kanga qui sont comme nous vous l'avons déja indiqué plus haut sont une famille de souche Mebeghe c'est-à-dire Mvae ou encore Mabi.
Les Éka'ang ou Kanga sont les fils et les filles d'ÉKANGA ÉKANGA.
Ékanga Ékang était le frère aîné de Mbong Ékanga ou Mbong Kanga qui est lui le fondateur de la sous-famille Yembong be Ékanga ou Sa'a-Mbong bo Kanga, alors les Éka'ang et les Yembong sont donc des frères et soeurs de même père et de même mère et ce sont des sous-famille Fang Mebeghe ou Fang Mabi (Mvae), et dans plusieurs communautés Fang des dialectes Aké ou Mekè (Maka) comme les Mabi de la communauté urbaine de Kribi, les Éka'ang et les Yembong forment qu'une seule famille qui est la famille Sa'a-Mbong.
Continuons à présent avec l'arbre généalogie Éka'ang ou Kanga ou encore Sa'a-Mbong.
Les Éka'ang ou Kanga sont les fils et filles d'Ékanga Ékanga, fils d'Ékanga Mbomo (Mvomo), Ékanga Mbomo fils de Mbomo Mekara ou Mbomo Makata, Mbomo Mekara fils de Mekara me Mba, Mekara me Mba fils de Mba Mebeghe ou Mba Mabi, Mba Mebeghe fils de Mebeghe me Mfane ou Mabi ma Mpandé, MEBEGHE ME MFANE ou MABI MA MPANDÉ fondateur du grand sous-lignage FANG MEBEGHE ou FANG MABI dont les MVAE OU LES MABI.
Nous poursuivons notre abre généalogie de la famille Éka'ang ou Kanga.
Mebeghe me Mfan (Mabi ma Mpandé) fils de Mfane Nzame ou Mpandé Nzambi, Mfane Nzame fils de Nzame Mfane.
NZAME MFANE ou NZAMBI MFANE premier fils de Mfane ou Mpandé est le fondateur du lignage NZAMAN et NJEM ou NGUÈM, dont les Mvae ou les Mabi sont des Nzaman ou Fang Nzaman.
Continuons notre arbre généalogie avec Nzame Mfane ou Nzambi Mpandé fils de Mpandé Nanga ou Mfane Nanga , Mfane Nanga fils de Nanga Bé.
MFANE NANGA ou MPANDÉ NANGA EST L'ANCÊTRE DES FANG et par conséquent les Éka'ang ou Kanga sont des FANG.
Voilà l'arbre généalogie de la sous-famille Éka'ang ou Kanga ou même encore Sa'a-Mbong que l'on rencontre dans l'estuaire du Ntem et sur la côte dite " Lokonjé " côte correpondante aux territoires actuelles de la communauté urbaine de Kribi et celle de Lokoundjé.
La sous-famille Éka'ang dans l'arrondissement de Campo se rencontrent dans les chefferies de troisième degré des villages ou agglomérations suivants :
01- Afan-Éssokié I Bongola (quartier Ma'an me Éka'ang ou Carrefour Afan)
02- Mabiogo Centre (quartier Ndingui si ou Ndingui-Nyamil).
Voilà la sous-famille Éka'ang de l'arrondissement de Campo qui comme nous le constatons sont moins nombreux à Campo, mais nombreux à Ma'an, et à Kribi, et même à Bata car les Éka'ang sont fortement representaient.
L'ex-ministre de la défense camerounaise Philippe Menye me Mvé est bien un Éka'ang.
G- LES ÉSA-MEBENGA OU SA'A-MABINGA
Les Ésa-Mabinga ou Sa'a-Mabinga sont une famille Fang que l'on trouve uniquement dans les communautés Fang de la côte à savoir : Lokoundjé, Kribi 1er, Kribi 2ème, Campo, Rio-Campo, Machinda, et Bata.
La sous-famille Ésa-Mebenga dans la grande famille de l'estuaire du Ntem tout comme dans celle de la côte dite " Lokonjé " c'est-à-dire la communauté urbaine de Kribi et la commune de Lokoundjé, assurent le rôle de " négociateurs des conflits entre les différentes familles Fang " ou en d'autre terme les Sa'a-Mabinga sont les intermédiaires entres les différentes sous-familles ou clans Fang tant des Fang de l'estuaire du Ntem ( Ma'an, Campo, Rio Campo, Machinda et Bata voir même Mvini et Cogo) que des Fang de " Lokonjé " ( Lokoundjé, Kribi 1er, et Kribi 2ème voir même Bipindi, Lolodorf Niété et Akom II).
Alors la sous-famille Ésa-Mebenga de la commune et arrondissement de Campo joue le même rôle qui est celui d'être des " intermédiaires " entre les différentes sous-familles ou clans Fang de la sous-prefecture de Campo en cas d'un conflit oppossant deux sous-familles ou plusieurs sous-familles, jamais les Ésa-Mebenga ne vont en guerre, jamais ne doivent prendre le parti de l'un ou de l'autre, les Sa'a-Mabinga devrait à chaque fois être des neutres, voilà le rôle que joue la sous-famille Ésa-Mebenga dans la communauté Fang de Campo et de l'ensemble de la région de l'estuaire du Ntem.
Nous venons là de vous définir le rôle exacte de la sous-famille Ésa-Mebenga dans la grande famille Fang de l'estuaire du Ntem et de la côte dite " Lokonjé ", voyons maintenant les origines exactes de la sous-famille Ésa-Mebenga que nous rencontrons bel et bien à Campo.
Les Sa'a-Mabinga ou Ésa-Mebenga ou encore Ésa-Mabonga sont les fils et filles de DIBONGA NJÉ ou DIBONGA NJÈ ou encore ABONGA NJÈ'È.
DIBONGA OU ABONGA NJÉ'È est l'ancêtres des Ésa-Mebenga ou Sa'a-Mabinga.
Dibonga Njè'é est le fils de NJÈ'È MABONGA ou NJÉ'È MEBONGA, Njè'è Mabonga eut que deux fils à savoir Makwa ma Njè'è (l'aîné) et Dibonga ou Abonga Njè ( le cadet) Makwa ma Njè fonda les Yemobova et les Yekung que l'on rencontre dans la grande famille Bakoko de l'estuaire du Ntem c'est-à-dire les Basèké, alors que Dibonga Njè quand à lui fonda les Ésa-Mebenga ou Sa'a-Mabinga.
Dibonga Nè fils de Njè Mabonga, Njè Mabonga ou Mebonga, fils de Mebonga (Mabonga) Mebonga, Mebonga Mebonga fils de Nso Moto (Nso Moto est le frère cadet de Mbot ou Mboto Moto qui est le fondateur des Yembot dont les Yembot sont les cousins direct des Ésa-Mebenga).
Nous continuons avec l'arbre généalogie Ésa-Mebenga.
Nso Moto fils de Moto Mekomo, Moto Mekomo fils de Mekomo Bekoko, Mekomo Bekoko fils de Bekoko be Ngbwa ou Bekoko de Bwa, Bekoko be Ngbwa fils de Ngbwa Asoko, Ngbwa Asoko fils d'Asoko ou Isoko Ntum.
À ce stade de notre arbre généalogie il ressort parfaitement que les Ésa-Mebenga ou Sa'a-Mabinga sont une sous-famille du grand lignage " ASOKO NTUM " ou " Isoko Ntum".
Nous continuons la suite de notre arbre généalogie de la sous-famille Ésa-Mebenga.
Asoko Ntum fils de Ntum Nanga.
NTUM NANGA fondateur de tous les FANG NTUMU ou MAPFUER et par conséquent les Ésa-Mebenga ou Sa'a-Mabinga sont des NTUMU ou des FANG NTUMU.
Ntum Nanga fils de Nanga Bè ou NANGA MBÈ'È (MBANZA KONGO).
Voilà dans les détails l'arbre généalogie de la sous-famille ÉSA-MEBENGA ou SA'A-MABINGA de Campo et de tout l'estuaire du Ntem et du grand Lokoundjé (Kribi 1er, Kribi 2ème, et Lokoundjé).
Le nom de famille Ésa-Mebenga donné aux Ésa-Mebenga ou Sa'a-Mabinga est une petite déformation du nom Dibonga ou Abonga. En effet d'après l'histoire des Fang de l'estuaire du Ntem, Dibonga Njé était d'une grande beauté si bien que toutes les filles de son époque voulaient se marier avec lui, Dibonga Njé était un homme très éléganavec une belle allure et un excellent parôlier, et c'est d'ailleur l'une des raisons pour laquelle sa famille est intermédiaire dans les conflits internes des Fang de l'estuaire du Ntem et d'ailleur comme Kribi.
Alors Dibonga Njé de part sa grande beauté et sa noblesse, toutes les filles le nommèrent " Mebenga " ou " Mabinga " petit nom que porta par la suite sa descendance, donc en réalité les " Ësa-Mebenga " sont les " ´Dibonga " ou " Abonga " ou encore les " Ésa-Mabonga ", mais comme nous le voyons bien le petit nom " Mebenga " l'embporta sur le nom originel " Dibonga ".
Voilà la petite histoire du nom famililae et clanique d'Ésa-Mebenga ou Sa'a-Mabinga ainsi que leur arbre généalogie et sans oublier le rôle de cette noble sous-famille Asoko Ntum joue dans l'ensemble des communautés Fang de l'estuaire du Ntem et du Grand Lokoundjé ou " LOKONJÉ ".
Les Ésa-Mebenga sont comme nous venons de le voir une sous-famille Fang qui est essentiellement côtière dont " SAWA ".
Dans l'arrondissement et la commune de Campo les Ésa-Mebenga ou Sa'a-Mebenga se rencontrent dans les chefferies de 3ème degré ou des agglomérations ci-après :
01- Mvini Bongola Campo (quartier Afan-Éssamebenga, Akok-Benyat, et Ékop)
02- Nyamabanda Lobé Campo (Est de la boucle de Lobé )
03- Nkoélon Lobé Campo
04- Doum-Éssamebenga Bongola Campo
05- Mwambata Bokombé Campo (quartier Doumassi)
06- Ngata I Bokombé Campo
07- Ipono Mabiogo (quartier Nkolembong)
08- Mabiog Centre Campo (quartier Ndoua)
09- Jéngwè Dipika Campo ( quartier Dipika Moloko )
voilà la sous-famille Ésa-Mebenga ou Sa'a-Mabenga de l'estuaire du Ntem.
H- LES YE-MEYEMA OU ÉSA-ÉTYEK OU ENCORE YE-MIMBVU'U
Les Ye-Meyema ou les Ye-Mimbvu'u ou encore les Èsa-Étyek sont une des composante Fang de l'estuaire du Ntem. Les Ye-Meyema sont les dernières familles Fang à s'établir dans l'estuaire du Ntem et notamment à Campo, et à Niété. Mais les Ye-Meyema sont très nombreux dans l'arrondissement d'Akom II ou ils occupent la chefferie supérieure Fang d'Akom II dont le siège se trouve au grand village Ébemvok. La chefferie supérieur Fang d'Ébemvok Akom 2 fut appelé chefferie supérieure Bulu de l'ancienne " subdivision " de Kribi et qui regroupait les actuelles territoires des communes de Kribi 1er, Kribi 2ème, Lokoundjé, Niété, Akom 2 et les territoires des groupements Fang-Ngumba qui ont été rattacher dans la commune de Bipindi lors de la creation de l'unité administrative de Bipindi, alors l'actuelle grande chefferie Fang d'Ébemvok Akom II regroupait traditionnellement au départ l'ensemble des chefferies traditionnelles de souche Fang de l'ancienne sub-division de Kribi ou la côte de " Lokonjé " car dans l'actuelle département de l'Océan les Fang avaient trois importantes chefferies supérieure à savoir : Bokombé Campo (estuaire du Ntem), Ébemvok Akom 2 (Lokonjé ou Grand-Kribi ), et Bikoui Lolodorf (Grand-Lolodorf), alors la chefferie supérieure Fang d'Akom 2 est donc entre les mains des Ye-Meyema qui connu une influence particulière avec le chef supérieure " King Oba'a Mbéti ".
Les Ye-Meyema comme nous le voyons ne sont pas nombreux à Campo mais très nombreux à Akom II, à Niété, et aussi à Lolodorf ou ils forment les sous-familles Ye-Mimbvu'u et les Bingambo.
Les Ye-Meyema dont leur vrai nom de famille est Ésa-Étyek car ils descendent d'Étyek Mevembe me Ada Kota l'ancêtre des Ésa-Osun ou Biwangui, dont les Ye-Meyema sont les frères et soeurs direct des Ésa-Osun ou Biwangui (Biwambi) car Ada Kota la fille de Kota Zogho contrairement à ce qu'on le penser qu'après avoir fait son premier fils Osun Ada ou Éwombi, partit finalement en mariage chez Émvo Ésesa ou Émbo Élésa, que non car en relisant encore bien nos différents livres et documents sur les arbres généalogies des familles Fang et parenté nous constatons que Émbo Élésa l'époux d'Ada Kota Zogo (Zogho ou Zo'o) qui était Ésa-Zué ou Limazuang, resta plutôt au village de son épouse ou il eut 7 fils à savoir : Osun Ada (Ésa-Osun), Bom Ada (Ésa-Bongo), Zom Ada ( Ésa-Zomo ou Yezom, à ne pas confondre les Yezom Fang avec les Yezüm Bulu), Ofa Ada ( Ésa-Ofaé), Mbé Ada (Ésa-Mbè), Osim Ada (Ésa-Osim) Zo'o ou Zogo Ada le père d'Étyek Zogo le fondateur des Ye-Meyema. Ici nous voyons parfaitement que les Ye-Meyema les Ésa-Étyek sont les derniers né d'Ada-Kota, Osun Ada (Ésa-Osun) étant le fils aîné d'Ada Kota.
Alors quand nous regardons la généalogie des Ye-Meyema oou les Ye-Mimbvu'u et Bingambo, nous ne voyons aucun nom Meyema ou même Mimbvu'u dans la lignée, alors pourquoi cette importante petite sous-famille Fang porte-t-elle le nom familiale ou clanique de YE-MEYEMA et autre ???
En effet d'après la légende de la famille Ada Kota , Étyek Zogo Ada était très bon guerrier et redoutable lutteur de lutte traditionnel, si bien que personne n'arrivait à le dompter, alors on l'attribua cette petite anecdote " Mevembe me Étunga Ada Kota, keke bi Kiri vë Ngogho " c'est-à-dire " l'indomptable du lignage Ada Zogho ne peut être dompter ni le matin ni le soir car il est indomptable " alors sa descendance reçu le nom de famille de 2 " YE-MEYEMA " nom qui signifie " Renommé " et c'est même l'une des raison pour laquelle la sous-famille Ye-Meyema détient les règnes de la chefferie supérieure Fang d'Ébemvok à Akom II et même celles de Bikoui Lolodorf est également entre les mains de la même famille car les Limanzuang ou Ésa-Zué ou encore Sa'a-Nzié sont de la même lignée que les " Yemeyema" d'Akom II, la grande chefferie Fang de l'estuaire du Ntem dont Bokombé Campo se trouve également entre les mains des descendants d'Ada Kota, dont Campo, Akom II, Kribi et Lolodorf forment une seule famille.
Voici la généalogie de la sous-famille Ye-Meyema ou Ye-Mimbvu'u.
ÉTYÈKÉ ZOGHO ou ÉTYÈKÉ ZO'O est l'ancêtre de tous les YE-MEYEMA ou les ÉSA-ÉTYÈKÉ.
Étyèké fils de Zogho Ada, Zogho Ada fils d'Ada Kota, Ada Kota fille de Kota Zogho, Kota Zogho fils de Zogho Meliki ou Zo'o Meli'i, Zogho Meliki fils de Meliki me Étuka, Meliki me Étuka fils de Étuka Kota, Étuka Kota fils de Kota Mekomo, KOTA MEKOMO fondateur de la grande sous-famille ÉSA-KOTA ou MAKOTA ou encore MAKURÉ (MEKORA).
Kota Mekomo fils de Mekomo Bekoko, Mekomo Bekoko fils de Bekoko be Bwa ou Ngbwa, Bekoko be Ngbwa fils de Ngbwa Asoko.
Ngbwa Asoko ou Bwa Isoko de son vrai nom Mata ma Asoko ou Meté me Asoko est le véritable détenteur du pouvoir dans la grande famille FANG NTUMU ou NTUMU ou encore Mapfuer, dont la lignée Ntumu Asoko Ntum de part son fils METÉ ME ASOKO ou MATA MA ISOKO est le lignage de la chefferie NTUMU ou FANG NTUMU.
Continuons avec la généalogie Ye-Meyema.
Ngbwa Asoko ou Mata ma Isoko fils de Asoko Ntum, Asoko Ntum fils de Ntum Nanga.
NTUM NANGA est le fondateur de tous les Ntumu ou Fang Ntumu dont les Yemeyema ou les Yemimbvu'u , les Bingambo et autres sont des FANG NTUMU ou des PFANG MAPFUER.
Voilà la généalogie YE-MEYEMA que nous rencontrons parmis les familles Fang de l'estuaire du Ntem et plus précissement de CAMPO.
Dans l'arrondissement et commune de Campo, les familles Ye-Meyema ou Ye-Mimbvu'u se rencontrent dans les chefferie traditionnelles de 3ème degré des villages ou agglomérations suivants :
01- Mwambata Bokombé Campo (quartier Doumassi)
02- Mbassé Mabiogo Campo (quartier Mbassé Scierie I)
Voilà la sous-famille Yemeyema de Campo, qui malgré qu'elle soit minoritaire à Campo est plutôt majoritaire à Akom II, à Niété, à Lolodorf.
I- LES YE-OTOM OU........
Les Ye-Otom sont une des multiples sous-famille Fang que l'on rencontre dans l'estuaire du Ntem notamment à Campo et à Rio-Campo.
Les Ye-Otom d'après la généalogie des familles Nzaman sont une petite sous-famille Ye-Évémba de la descendance d'Otome Évemba fils Nzame Mebeghe ou Nzama Mebeghe.
Alors dans cette première version des Ye-Otom de l'estuaire du Ntem " Évemba Nzama " ou " Évemba Nzame " est le fondateur de tous les " Ye- Évemba " ou " Ye-Mevemba" et qui regroupe les Ésa-Mbo, les Ésa-Mvu, les Ye-Nkung, les Ye-Was, les Ye-Meso etc....toutes des sous-familles Nzaman que nous retrouvons dans l'ensemble de l'estuaire du Ntem alors dans le cas qui concerne les Ye-Otom (la seule sous-famille Nzaman que nous retrouvons dans l'arrondissement de Campo) cette généalogie nous donne l'arbre généalogie suivant :
"OTOME" ou " NTOME ÉVÉMBA " est le fondateur des YE-OTOM.
Otom fils d'Évemba, Évemba fils de Nzama ou Nzame ou encore Nzambi, Nzame fils de Mebeghe, Mebeghe fils de Kwa, Kwa fils de Zomoko, Zomoko fils de Mba, Mba fils de Ngwa, Ngwa fils de Bikoko, Bikoko fils de Kanga ou Ékanga, Kanga fils de Nanga, Nanga fils de Mbè ou Bè, Bè fils d'Aké ou Aka, Aka fils de Ngoso, Ngoso fils d'Éyo.
Ça c'est la première version de l'arbre généalogie des Ye-Otom ou Ye-Ntome que l'on rencontre dans l'estuaire du Ntem.
Dans cette version qui est de la famille Fang Nzaman grande famille dans laquelle font parti les Ye-Otome de l'estuaire du Ntem, et qui inclut aussi la branche des Mebeghe ou des Mabi (Mvae).
Alors chez les Fang Nzaman ou Ékang Nzaman, KANGA ou ÉKANGA est le véritable nom de famille de FANG NANGA car selon les Nzaman, le nom Pfang ou Mfang (Fang par des colons) fut attribué à KANGA NANGA lorsque ce dernier devint chef de famille de la grande maison Nanga de la lignée Nanga Bè, alors ces frères ( Ntumu, Okak, Mevu, Ndene ) et ses cousins ( Beti, Bulu, Basa, Mpooh etc...) le surnomèrent " MFAÑ MOT " c'est-à-dire " UN NOBLE, UN DIGNITAIRE, UN GENTILHOMME " et cette appelation de " Mfang" l'emportera sur le nom original " d'Ékanga " ou " Kanga " et ceci jusqu'à nos jours et sera même avec le contact des Européens et autres vulgarisée pour devenir tout simplement " FANG".
Ici dans cette première version les Ye-Otome sont des Nzaman et par conséquent des FANG.
La deuxième version qui nous vient de notre frère Patrick Mebiame grand historien et homme de culture Fang du Gabon notamment Nzaman ou Betsi du Gabon, qui revèle dans ses livres sur la recherche des arbres généalogies des famille Fang ou Ékang Nanga ou Kanga Nanga qui resume l'arbre généalogie des sous-familles Nzaman des sous-familles suivantes comme suit : Évemba Nzama eut 05 fils à savoir : Mvu, Ntome, Nkung ou Nkuigne, Mbo, et Wasa.
-1- Mvu Évèmba fonda les Ésa-Mvu
-2- Ntome Évemba fonda les Ésa-Tom ou les Ye-Otom.
-3- Nkung ou Nkuigni Évemba fonda les Ye-Nkuin ou Ésa-Bekwèn
-4- Mbo Évèmba fonda les Ésa-Mbo ou le Ye-Mbo
-5- Wasa Évemba fonda les Wasa ou les Ye-Was
Alors ici nous voyons clairement que les Ye-Otom ou Ésa-Otom ou encore Ye-Ntomé sont des descendants d'Évèmba Nzama ou Évèmba Nzame (Évèmba Nzambi) car les deux versions des arbres généalogies Nzaman le confirment parfaitement.
Alors Otome Évemba ou Ntomé Évémba est le fils d'Évémba, Évèmba fils de Nzama, Nzama fils de Mebeghe, Mebeghe fils Nzame, Nzame fils de Kanga, Kanga ou Mfang fils de Nanga, Nanga fils de Bè ou Mbè, Mbè fils d'Aka, Aka ou Ati fils de Ngoso, Ngoso fils d'Éyo
Voilà la généalogie des Ye-Otom de l'estuaire du Ntem une sous-famille Nzaman et par conséquent FANG.
Les Ye-Otom dans l'estuaire du Ntem sont comme les Ésa-Osun, les Ye-Mfok, les Sa'a-Bama ou Ésa-Obam, des familles guerrières qui occupèrent les rangs des premières lignes de combat lors des guerres entre les Fang de l'estuaire du Ntem et les familles environnantes surtout les Bakoko et les Bassa, car les Fang affirment qu'ils n'avaient pas eut des guerres avec les Ndowé lors de leurs installations dans l'estuaire du Ntem entre 1740 à 1750 (selon le calcul faite sur les arbres généalogies des familles Fang de l'estuaire du Ntem comme la famille royale).
Les Ye-Otom dans l'arrondissement de Campo ne sont pas très nombreux, mais par contre dans la commune de Rio Campo et la communauté urbaine de Bata on les retrouves en grand nombres ou certains habitent les mêmes villages avec les Bakoko de l'estuaire du Ntem les " Basèké " et parfois certaines sous-familles Fang de l'estuaire du Ntem sont confondu aux Bakoko de l'estuaire du Ntem.
Dans la grande commune et arrondissement de Campo, la sous-famille Ye-Otom se rencontre dans les chefferies traditionnelles de 3ème degré suivantes :
01- Tondéfon Bokombé Campo ( Itanda II Bokombé)
02- Mabiogo Centre (Quartier Ndoua)
03- Jéngwè Dipika ( Quartier Bosiki ou îles Bassèké).
Voilà ce que nous pouvons vous dire sur la famille Ye-Otom ou Ésa-Otome de l'arrondissement de Campo.
J- LES BAKOKO BA NTEM OU LES BASÈKÉ.
Les Basèké ou les Bakoko ba Ntem, sont une autre composante des familles de la grande chefférie supérieure Fang de l'estuaire du Ntem.
Les Bakoko ou Basèké de l'estuaire du Ntem descendent des foyers Bakoko Adié, Yabi et Ndog-Bessol originaires des groupements Bakoko-Bassa de Lokoundjé, et Bassa de Bipindi.
D'après notre informateur Comas Dikumé Mandjab, de la " Comunitad de Poblado Fang del municipio de Rio-Campo " rencontrait sur le grand débarcadère Ndoua Mabiogo à Mabiogo Campo le samedi 15 janvier 2005, nous révéla que les Bakoko que nous trouvons actuellement dans l'estuaire du Ntem viennent en majorité des famille Adié, Yasuku, Yabi et Ndog-Bessol. Que lors des guerres qui les opposèrent à leurs cousins Fang qui avaient traversé le fleuve Ntem venant de la rive gauche et qui empiètèrent l'ancien territoire Bakoko (Océan et Vallée du Ntem), les Bakoko aidé par les Basi-Kol (Bassa du Nyong et Kéllé) vont lutté plusieurs fois contre les Fang, et c'est donc à l'issue de ces petites guerres entre leurs cousins Fang ou Ékang (Kanga) et eux, que les Adié et leurs frères Yabi et Ndogbéssol seront divisés en deux, une partie restera sur les rives du Nyong et Lokoundjé, et une autre partie sur l'estuaire du Ntem.
Le notable " Cosmas Dikumé Manjab " nous rappel que le nom " Basèké " que l'on donne au " Bakoko de l'estuaire du Ntem " n'est pas approprié, car les Basèké se reconnaissent eux-même comme des " Nkoko " (singulier) et " Bakoko " au pluriel, alors leur nom familiale est BAKOKO et nom BASÈKÉ et pour les différencier un peu des autres communauté " Bakoko " on dira tout simplement " BAKOKO BA NTEM " voilà pour ce qui concerne le nom familial des Bakoko de l'estuaire du Ntem, " Basèké " ou " Besèk " est le nom que les Fang de l'estuaire du Ntem désignent les " Bakoko " et les Ndowé les désignent par le nom " Lijènjé ".Voilà le nom exacte des " BAKOKO BA NTEM ".
D'après toujours Comas Dikumé Manjab de Jéngwè Rio Campo, les Bakoko de l'estuaire du Ntem descendent comme tous les Bakoko de " NNANGA MBANG NGUÉ NNANGA " plus connu sous son nom de baptême de " LIPOO LI MINGENDA MI BET BEN " c'est-à-dire " MPO'O " dont les Bakoko de l'estuaire du Ntem sont des " MPO'O " , alors les Bakoko de l'estuaire du Ntem se composent de trois foyers à savoir :
-1- Les Likanda ou " Bikanda " ou encore " Adié Likanda " sont les fils et filles de Likanda Nnanga ou Likanda li Mpo'o et represente les 75 % de la populations Bakoko de l'estuaire du Ntem.
-2- Les Biso'o bi Anga Nnanga qui descendent des foyers Ndogbessol
-3- Les Bi'i ou Bi bi Likika li Nnnaga. Les Bi'i ou Yabi descendent des foyers Yabi.
Alors nous remarquons bel et bien que les Bakoko de l'estuaire du Ntem appartiennent aux foyers Bakoko, Yabi et Ndogbéssol du département de l'Océan et même des département de la Sanaga-Maritime surtout Édéa 1er.
Ici les Bakoko de l'estuaire du Ntem sont une partie intégrante de la chefferie supérieure Fang de l'estuaire du Ntem exactement comme le sont les Mvae Yembong ou Mabi Sa'a-Mbong de la commune d'arrondissement d'Édéa 1er (Ferme Suisse).
Nous aurons le temps de revenir sur l'histoire de chaque famille de la chefferie superieure Fang de l'estuaire du Ntem dans une autre édition, mais sachez tout simplement que les Bakoko de l'estuaire du Ntem ont pour nom de famille " BAKOKO BA NTEM " et descendent de " NNANGA MBANG NGUÉ NNANGA " et par conséquent sont les cousins direct des Fang, et c'est même la raison pour laquelle ils vont partis de la grande chefferie Fang de l'estuaire du Ntem qui mériterait d'être appélé chefferie Ye-Nnanga " ou " Bo-Nnanga" de l'estuaire du Ntem car elle regroupe toutes les composantes NNANGA BÈ ou NNANGA MBÈ dans un même foyer.
Voici les sous-famille Bakoko ba Ntem que l'on rencontre dans l'estuaire du Ntem, tout en notant que ces foyers sont issus des trois lignages Mpo'o à savoir . les Adié, les Yabi et les Ndogbésol.
01- Les Ya-Ébak
02- Les Ya- Nkung
03- Les Ya-Mbongo
04- Les Ya-Mbwang
05- Les Ya-Mobova
06- Les Ya-Meso
07- Les Ya-Émung
08- Les Ya-Nso ou Biso'o
09- Les Ya-Tom
10- Les Ya-Wasa
Les Bakoko ba Ntem comme nous l'avons souligné plus haut ne sont pas très nombreux dans l'arrondissement de Campo, mais durant l'époque coloniale Allemande et bien avant ont rencontré d'importants villages Bakoko dans l'ensemble du territoire communal de Campo notament depuis la boucle du fleuve Lobé jusque dans l'estuaire du Ntem notamment la grande île Dipika, et aussi autour des chutes Memve'ele-Mbuya sur le Ntem (Ébianemeyong-Ntola).
Mais malgré la grande migration qui a poussé la majorité des familles Bakoko de l'estuaire du Ntem de traversé l'immense estuaire du Ntem et de se retrouvé en grand nombre dans les communes de la rive gauche de l'estuaire du Ntem notamment Rio-Campo.
Alors dans l'arrondissement et commune de Campo, les Bakoko ba Ntem se rencontrent dans les chefféries traditionnelles de 3ème degré et agglomérations suivantes :
01- Mbassé Mabiogo ( quartier Mangali ou Mbassé Aviation).
02- Ipono Mabiogo ( quartier Mabové ou Ipono ancien Camp)
03- Mabiogo Centre ( quartiers Mvoule et Ndoua)
04- Jéngwè Dipika ( ou ils sont les plus nombreux et habitent les quartiers ou des hameaux suivants : Nkongo Bongola, Bikobimbong, Masua, Métula, Mbuya, et toutes les îlots dites Basèké qui séparent Campo de Rio-Campo)
Dont franchement parlant Jéngwè Dipika constitut le plus grands foyers des Bakoko de l'estuaire du Ntem dans l'arrondissement de Campo.
NB: Plusieurs sous-familles Bakoko ba Ntem sont le résultat des mariages entrent les Bakoko ba Ntem et les autres familles de l'estuaire du Ntem notamment les Fang et les Ndowé.
Voilà ce que nous pouvons vous dire sur les Bakoko de l'estuaire du Ntem et surtout ceux de l'arrondisement de Campo.
J- LES BASSA DE L'ESTUAIRE DU NTEM
Les Bassa de l'estuaire du Ntem ou Bassa de Campo sont une autre population autochtone de la chefferie supérieure Fang de l'estuaire du Ntem.
Leur migration ne date pas assez longtemps, car elle remonterait aux premières années de la colonisation allemande au Cameroun (1884-1916), et beaucoup plus lors de la création des plantations allemande à Campo (1886), et plus tard lors de la création de la Haute Forestière de Campo (HFC) autour de 1960.
Les Bassa de l'estuaire du Ntem sont la dernière famille de la chefferie supérieure Fang de l'estuaire du Ntem à s'installer à dans l'estuaire du Ntem et notamment à Campo.
Alors les Bassa autochtones de l'arrondissement de Campo descendent d'une part des foyers Babimbi (Ndog-Mbog) et d'autres part des foyers Bikok et Ndog-Njé de la commune et arrondissement de Ngweï (Makondo-Étouha) en Sanaga-Maritime.
Le peuple Bassa du Cameroun est composé de trois sous-groupes : BABIMBI, LIKOL et BIKOK.
Les Babimbi, laprincipale famille Bassa de l'estuaire du Ntem et plus précissement de l'arrondissement de Campo, n'ont pas entrepris la traversée du fleuve Sanaga. Leur site naturel est situé non loin de la grotte mythique de appelée NGOG LITUBA (la pierre ouverte), vestige spirituel et sanctuaire naturel du peuple Bassa.
Les Bassa sont unanimes sur leur appartenance à un seul ancêtre. Ils sont tous les fils de MBAN.
Le mot " Bassa ", tire son singulier de " Nsa ", c'est -à - dire : la rétribution, le partage. Une querelle entre les fils de Mban au sujet du partage d'un serpent ramené de chasse aurait donné au peuple le nom " Bassa ", qui signifie : " les ravisseurs ".
D'autre ancêtres tribaux sont désignés, ce sont pour l'ensemble,les membres du panthéon Bassa, les SOGOL, c'est - à - dire les ancêtres des générations suivantes.
Le nom " babimbi " ne signifie rien d'autre que l'appellation que certains membres du clan ont donné à ceux qui ne voulaient plus continuer la marche, après la traversée de la Sanaga en pirogue.
L'histoire raconte que le clan de divisa en deux parties, et ceux qui restèrent furent considérés comme des indolent, d'où le terme " Bimbi " qui signifie littéralement être allongé, étalé, couché.
La plus vielle Famille Bassa qui s'installa dans l'estuaire du Ntem est la famille Babimbi Tyomb dont l'un de ses fils Pierre Tyomb eut une grande rénommé dans tout l'estuaire du Ntem.
Alors nous y reviendrons sur les Bassa de l'estuaire du Ntem dans une autre édition.
Dans la commune et l'arrondissement de Campo les Bassa ba Ntem ou Bassa de l'estuaire du Ntem se rencontrent dans les chefféries traditionnelles de 3ème degré des villages ou agglométions suivanmtes :
01- Mwambata Bokombé (quartier Mone-Akak)
02- Mbassé Mabiogo (quartier Maka'a-Awoum I )
03- Ipono Mabiogo (quartiers Mabové, et Maka'a-Awoum II )
04- Nyamalandé Mabiogo (quartier Makuré-Ésa II ou Nyamalandé Chefferie)
Voilà la famille Bassa de l'estuaire du Ntem.
K- LES BAGYÉLI (PYGMÉES) DE L'ESTUAIRE DU NTEM.
Les Bagyéli sont la dernière famille composante de la chefferie supérieure Fang de l'estuaire du Ntem dont Campo avec sa ville Bokombé abrite le siège de cette importante chefferie de base de notre Cameroun et de la Guinée-Équatoriale.
À suivre s'il vous plait notre rédaction sur la famille Bagyéli de l'estuaire du Ntem.
L- LISTES DES ROIS OU DES CHEFS SUPÉRIEURS FANG DE L'ESTUAIRE DU NTEM.
-1- King ou Tata Kota' Anda Osun (1760-1810)
-2- King ou Tata Anda Kota Osun (1810-1835)
-3- King Zogo Anda Osun (1835-1878)
-4- King ou Tata Éneme Zogo Anda Osun (1878-1906)
-5- King ou Tata Ndongo Bibanga bi Mafala (1906-1909 il assura l'intérim )
-6- King ou Tata Louis Manga ma Éneme Osun (1909-1936) (Le plus grand des chefs Fang de l'estuaire du Ntem surnommé MPOLO'À MANGA)
-7- King ou Tata Amvene Manga (Mengue) Osun (1936-? )
-8- King ou Tata Alogho Amvene Manga Osun (?)
-9- King ou Tata Éfongo'à Pokossy Manga Osun ( intérim).
LES GROUPEMENTS DE LA CHEFFERIE SUPÉRIEURE FANG DE L'ESTUAIRE DU NTEM DONT LE SIÈGE SE TROUVE À BOKOMBÉ OU CAMPO-VILLE À CAMPO.
A- GROUPEMENT FANG BOKOMBÉ : MINTOM-VILLE BOKOMBÉ CAMPO (LE GROUPEMENT QUI ABRITE ÉGALEMENT LA CHEFFERIE SUPÉRIEURE FANG DE L'ESTUAIRE DU NTEM)
B- GROUPEMENT FANG BONGOLA : AKAK YEMFOK BONGOLA CAMPO
C- GROUPEMENT FANG SUD (ANCIEN GROUPEMENT BULU-SUD) : ZINGUI YEMONG NIÉTÉ
D- GROUPEMENT FANG BOUCLE DU NTEM I (ANCIEN GROUPEMENT MVAE-OUEST) NYABÉSSANG MA'AN
E- GROUPEMENT FANG RIVER DROITE DE LA MVILA (ANCIEN GROUPEMENT NTUMU-MVAE MESSAMA) MESSAMA I MA'AN
F- GROUPEMENT FANG BOUCLE DU NTEM II (ANCIEN GROUPEMENT NTUMU BOUCLE DU NTEM II ) ÉVOUZOK MA'AN
G- GROUPEMENT FANG BOUCLE DU NTEM III (ANCIEN GROUPEMENT NTUMU BOUCLE DU NTEM SUD) ALOUM-NTEM MA'AN
H- COMUNITAD DE POBLADO FANG DE RIO CAMPO : ILÉNDI RIO CAMPO
I- COMUNITAD DE POBLADO FANG MACHINDA : MACHINDA
J- COMUNITAD DE POBLADO FANG NORTE BATA : MONTE BATA
K- COMUNITAD DE POBLADO FANG SUR DE BATA : BOMUDI II BATA
COMPOSITION DES CHEFFERIES DE TROISIÈME DEGRE DANS LES DEUX GROUPEMENTS DE L'ARRONDISSEMENT DE CAMPO.
A- GROUPEMENT FANG BOKOMBÉ DE CAMPO
chef-lieu : Mintom-ville Bokombé Campo
chef-de groupement par intérim : Tata Éfongo'à Pokossy Manga (Mengue) M'Ossun.
superficie :
populations :
Listes des chefferies traditionnelles de 3ème degre des villages ou agglomérations.
01- Doum-Éssamendjang Bouandjo
02- Malata Bouandjo
03- Itondé-Fang Bokombé
04- Tondéfon Bokombé
O5- Ngata Bokombé (Chateau)
06- Mwambata Bokombé (Doumassi et Mone-Akak)
07- Mintom Bokombé
08- Mbassé Mabiogo
09- Ipono Mabiogo
10- Nyamalandé Mabiogo
11- Mabiogo Centre
12- Jéngwè Dipika
13- Mbimba Lobé ( tous les hameaux forestiers des massifs d'Éhongo ou Mamelles)
NB: les chefferies traditionnelles de troisième degré des villages suivants méritent d'être eclater en deux ou trois chefferies de troisième degré il s'agit :
Doum-Essamendjang Bouandjo, d'Itondéfang Bokombé, de Tondéfon Bokombé, de Mintom Bokombé et de Mabiogo.
B- GROUPEMENT FANG BONGOLA DE CAMPO
Chef-lieu : Akak Bongola (Akak Nyamaloa Bongola)
chef de groupement : Tata Ango Ango Éndaman
superficie :
Populations :
Densité :
Listes des chefferies des chefferies de 3ème degré des villages ou agglomérations formants le groupement.
01- Doum-Éssamebenga Bongola
02- Nkoadzap Bongola
03- Bitandé Assok Bongola
04- Akak Bongola
05- Afan-Éssokié I Bongola
06- Nkoélon Mvini
07- Ébianemeyong Ntola
De ces sept chefferies traditionnelles de 3ème degré reconnu officiellement nous ajoutons les chefferies traditionnelles de bloc ci-après :
a- Nkongo Lobé (boucle de Lobé Ouest)
b- Nyamabanda Lobé (Boucle de Lobé Est)
c- Idèngué Biwumé ( Biwumé rive gauche)
Les chefferies traditionnelles des villages ci-après méritent d'être éclater en deux chefferies de 3ème degré ils s'agit : Ébianemeyong Ntola, Nkoélon Mvini, Afan-Éssokié Bongola,et Doum-Éssamebenga Bongola.
II- LA CONSTITUTION DES FAMILLES ÉKANGA NNANGA OU FANG DE L'ESTUAIRE DU NTEM : LE CAS DES ÉKANGA NNANGA DE CAMPO.
Les Ékanga Nnanga ou les Fang de l'estuaire du Ntem à l'exemple de l'ensemble des famille Fang de la sous-région sont constitué en lignage, en sous-lignage, en grande famille en sous-famille et en famille dans les quelles on retrouve des foyers.
Les Ékanga Nnanga ou Fang de l'estuaire du Ntem se compose en " Ayong " dont 11 "Meyong " à savoir : Ye-Mfok, Sa'a-Bama ou Ésa-Obam, Ésa-Okièn be Ésa-Mfan, Éka'ang, Ésa-Mebenga ou Sa'a-Mabinga, Ésa-Mendzang be Ésa-Kota, Ésa-Ékota be Ésa-Kota (Malata Bouandjo), Ye-Otom, Ye-Meyema be Ésa-Kota, Ésa-Osun be Ésa-Kota et les Gyéli Mba'a Ékanga (Bagyéli) .Et à ses 11 " Meyong " ou " Maka'a " nous ajoutons les Nnanga Mbang Ngué ou Mpo'o de l'estuaire du Ntem dont les Bakoko ou Basèké de l'estuaire du Ntem avec ces 11 " Meyong ", nous ajoutons aussi la petite communauté Ngock Mbang Ngué Nnanga ou les Bassa autochtones de l'estuaire du Ntem.
Alors on peut dire que les Fang de l'estuaire du Ntem sont formés de 13 "Meyong ".
a- L'Ayong chez les Ékanga Nnanga de l'estuaire du Ntem ou Campo.
Chez la communauté Ékanga Nnanga ou Fang de l'estuaire du Ntem, le terme " Ayong " ou " Aka'a " (singulier) et " Meyong " " Maka'a " (pluriel) désigne un regroupement de société globale dont les membres s'estiment descendant d'un même ancêtre très lointain , non mythique mais qui aurait existé. Il peut-être anthropomorphe, ou zoormorphe (cas rare chez les Fang de l'estuaire du Ntem ).
Les noms des lignages ou tribus sont donc pour la plupart des anthroponymes.
Tout nom de lignage est celui d'un ancêtre veneré et craint , un homme qui aurait donné son nom à sa descendance, contrairement à certains thèses.
Chez les Fang de l'estuaire du Ntem et apprenté (le reste des communautés Ékanga Nnanga ou Fang de la sous-région et les Ngué Nnanga), le lignage se dit "Ayong " dans le dialecte Ati Fang et " Aka'a " dans le dialecte Aké Fang, alors chaque "Ayong" porte un nom, les Fang de l'estuaire du Ntem comptent 11 lignages dont la notion est " Ésa ", Ye ", " Be" ou " Ba " dans le dialecte Ati Fang, et " Sa'a ", " Bi " et " Ye " dans le dialecte Aké Fang ou Fang Aké de l'estuaire du Ntem. Ils existe des liens collatéraux pour nombre d'entre-eux cette collatérabilité se dit en Ati Fang de l'estuaire du Ntem " Avùso " encore désignée sous l'expression " de parenté à plaisenterie " et c'est souvent lors des retraits des deuils, des veuillées mortuaires, des enterrements ou des rituels funéraires que ces "Avùso " s'expriment très souvent à la limite de la violence et de l'obcernité ( pour un observateur non averti ).
Souvent des petits lignages ou sous-lignages forment un seul village sur un espace restraint, dans lequel foisonnent toutes les valeurs morales sus évoquées. Grandes familles, de sous-lignages et des lignages. Cette proximité renforçait les liens qui s'exprimaient par la solidarité mutuelle. Toutefois, on pouvait distingué le nombre de grande famille ou foyer par le nombre de " Corps de garde " ou " Aba " car ce sont des secrets internes d'une grande famille ou d'un foyer. les " Meba " ou " Corps de garde " était tenus au sein de la grande famille ou grand foyer qui le singularisÉé par le symbôle que constitut " l'Aba-Étunga " et " l'Aba-Ayong " et c'est ce qu'on appelle " Feke Ésôlo ".
Ainsi dans la plupart des cas, l'organisation sociétale se fonde la grande famille lignagère, dont la lignée.
À la base de chaque village Ékanga Nnanga ou Fang de l'estuaire du Ntem ou Campo, le village était donc un système de grande famille lignagère, ou de clans d'une même lignée ou lignage.
Sur le plan sociopolitique, le village est une société sans organisation hiérarchique, sans pouvoir central, sans specialisation du pouvoir politique. Seulement des preeminences fondées sur la séniorité et l'aînesse voire sur la supériorités personnelles et qui inclut entre autres la puissance matérielles, redoutable guerrier, bon parleur, pluarlité d'épouse et d'enfants, grand lutteur de lutte traditionnelle, grand danseur, grand prêtre du "Mimbé " ou "Jéngu", grand guerrisseur ou " Nganga" etc, dirigeaient la société Ékanga Nnanga ou Fang de l'estuaire du Ntem (Campo).
b- L'ÉTUNGA CHEZ LES ÉKANGA NNANGA OU FANG DE L'ESTUAIRE DU NTEM (CAMPO).
L'Étunga ou foyer chez les Fang tant de l'estuaire du Ntem que des autres communauté Fang de la sous-région, est l'équivalent de "Mvog " chez les Beti et de " Ndog " ou " Élog " chez les Bassa et les Mpo'o qui sont tous des frères directs des Fang de part la grande maison " Nnanga Mbè ".
" L'Étunga " est un groupe basé sur la parenté soit dans la lignée maternelle (matri-clan ou " Be-Nyang-Ndomo " ) .
" Be-Nyang-Ndomo " se traduit ainsi : " Be " ou " ba " formant le pluriel signifie " ceux de..", et " Nyang " signifien mère, et " Ndomo " signifie frère dont littéralement " Be-Nyang-Ndomo " signifie " ceux des frères de ma mères " dont la famille maternelle.
L'Étunga chez les Fang peut être aussi de la lignée paternelle qui se dit couramment " Bialé-Bialé ".
Contrairement à la grande famille ou sous-lignage qui est en perpétuel changement au fils des génération l'Étunga ou foyer subsistent à travers de nombreuses générations et revêt au fil des temps un caractère mythique. Le nombre des Étunga ou foyers ou mêmes clans reste constant dans la société Ékanga Nnanga de l'estuaire du Ntem ou Campo. Un individu n'appartient qu'à un seul et unique " Étunga " ou foyer-clan. De même on appartient au même " Étunga " lorsqu'on se réclame du même ancêtre lointain, lorsqu'on est soumis aux mêmes restrictions, interdictions, lorsqu'on respecte le même animal, poisson, ou végétale totémique. Bref le l'Étunga chez les Fang de l'estuaire du Ntem exprime moins que le sous-lignage et le lignage, l'importance fondamentale de la parenté.
Un exemple des Étunga que l'on trouve dans la communauté Ésa-Mendzang be Ésa-Kota du village Bouandjo, dans l'arrondissement de Campo.
Les Ésa-Mendzang be Ésa-Kota de la grande agglomération de Bouandjo, se regroupent dans une seule chefferie traditionnelle de 3ème degré appelée Doum-Éssamedzang Bouandjo, alors cette communauté se subdivisent en deux grands foyers ou " Bitunga" (le pluriel d'Étunga " à savoir : " l'Étunga Minsolo " ou " l'Étunga Mimfèké mi Ngane Kota " et " l'Étunga Aboghe-Nkoghe " ou " Étunga Mbo Ngane Kota " et à l'intérieur de chaque " Étunga " on retrouve des petits foyers ou familles que l'on appel " Meba me Étunga " (pluriel), "Aba Étunga " (singulier) et enfin " Menda-me-Boto " (pluriel ) ou "Nda-à-Boto " ( singulier ).
Nous résumons que les Fang de l'estuaire du Ntem sont composésd en 11 Meyong ou lignages (tribus selon les expressions de la colonisations), puis en Bitunga ou sous-lignages ensuite en " Meba-me-Btunga " ou foyer-clans ou encore grande famille et enfin en Menda-me-Boto ou famille.
Et c'est ainsi que le village Ékanga Nnanga ou Fang de l'estuaire du Ntem dont Campo est constitué.
PETIT APPERÇU DE L'HISTOIRE DE LA CHEFFÉRIE TRADITIONNELLE SUPÉRIEUR FANG DE L'ESTUAIRE DU NTEM DE CAMPO.
La chefférie traditionnelle supérieur Ékanga Nnanga ou Fang de l'estuaire du Ntem à Campo fut fondé en 1750 mais reconnut officiellement qu'en 1770. Les familles autochtones de souche Ékanga Nnanga ou Fang que l'on rencontre dans l'ensemble des communes de l'estuaire du Ntem dont leur territoire qui traditionnel comprend les communes suivantes : La communauté urbaine de Bata (avec ses 5 communes d'arrondissements, la commune de Machinda, la commune de Rio-Campo (toutes des communes de la rive gauche de l'estuaire du Ntem et qui furent intégrée dans l'ancienne colonie espagnoles de Guinée-Espagnole qui est devenu la Guinée-Équatoriale actuelle), la commune de Ma'an, la commune de Campo et le sud de l'actuelle commune de Niété notamment le groupement Fang Sud de Niété c'est-à-dire l'ancienne groupement Bulu Sud. Alors les actuelles communes de Campo, de Ma'an et le Sud de la commune de Niété jusqu'en 1928 formait une seule unité administrative qui était au départ le district de Kampo et ensuite la subdivision de Campo, et ajouter à ses territoires l'actuelle chefférie traditionnelle de 3ème degré du village Lolabé Kribi. Alors quand les familles Fang ou Ékanga Nnanga de l'actuelle région de l'estuaire du Ntem arrivent sur la côte actuelle de Campo entre 1730 à 1750 d'après le calcul scientifique des arbres généalogies des familles Fang de Campo comme par exemple l'actuelle famille royale Fang de Campo et la famille Ndongo Bibanga de Mabiogo les résultats nous donne exactement les dates que nous venons de citer alors à ce niveau nous n'avons plus besoin de tatonner car ces dates sont indiscutables. Alors les Fang depuis Njongo et Mbuya c'est-à-dire Nyabéssang et Memve'ele ou Ébianemeyong actuel vont rencontré les familles Ndowè et Bakoko dont les " Basèké " qui par la suite font signés des pactes et des alliances qui vont permettre aux familles Fang de pénétrer le grand littoral Camerounais et Équato-Guinéene jusqu'à s'établir sur le front de mer à Itondé Campo qui était à l'époque la capitale Ndowè de l'estuaire du Ntem, alors les Fang comme nous l'avons déjà vu étaient très bien organisé chaque famille avait son rôle. Les Ésa-Osun ou Biwambi, les Sa'a-Bama ou Ésa-Obam, les Ye-Mfok ou Bapuku, et les Ye-Meyema ou Limashuang étaient des familles militaires qui devaient toujours se mettre au-devant des lignes de combat en cas de conflit, les Ésa-Mendzang ou Sa'a-Kura étaient des maîtres et des maîtresses du grand culte " Mimbé " ou " Ésima " ou encore " Jéngu ", les Ésa-Mfan (Éssokè et Yemfek) les prêtres du culte " Malandé " ou " Ésa " ou encore " Byèri " qui est en réalité le culte des ancêtres, Les Ék'ang Ye-Mbong ou Sa'a-Mbong avec les Ye-Otom étaient des maîtres de la forges ou des forgerons et des potiers, Les Ésa-Mebenga ou Sa'a-Mabinga étaient des juges et des pacificateurs, les Gyéli ou Mba'a-Ékanga c'est-à-dire des Bagyéli étaient des maîtres de la forêts et du feu, et ainsi de suite......alors le patriarche Kota Osun fils d'Osun Ada Zogho Kota le fondateur des Ésa-Osun ou Biwambi dirigeait ainsi les Fang de l'estuaire du Ntem car il était le grand chef de guerre et du culte du Ngi, c'était le "Tsifu'u " le chef de " l'Éyan à Bila " des Fang de l'estuaire du Ntem, c'est lui, accompagnait des autres familles Fang qui va contracté des alliances avec les Ndowè et les Bakoko qui leur céderont des portions de terres sur toute la côte de l'estuaire du Ntem depuis Nyabéssang ou Njongo jusqu'à Itondé et Ilèndi Rio Campo et plus tard jusqu'à Bomudi et Léa à Bata. Ainsi les Ékanga Nnanga une fois établis dans l'estuaire du Ntem autour de 1730 vont d'abord dépendre de la chefferie supérieur Ndowè qui était dirigé par le grand chef de guerre et maître du " Jéngu " à savoir Tata Mosua mwa Ékubè, plus tard à la mort du grand chef Mosua mwa Ékubé des Ndowè de l'estuaire du Ntem, le siège de la grande chefférie Ndowè va se déplacer d'Itondé à Idolo ja Bouandjo ou Bouandjo Iyassa puisque Sondo-à-Éoko va s'établir à Bouandjo, alors les Fang toujours regroupé autour du chef de guerre Kota Osun vont aussi s'organisé si bien qu'il vont assoir leur propre chefférie qui devint indépendante de la chefférie Ndowè ainsi cette chefférie va naître en réalité vers 1750 mais sera officiellement reconnut comme une chefférie consulaire du fond du golfe de Guinée en 1770 par les consuls Portugais des archipels de Saô-Tomé et Principe qui contrôlaient tout le trafique dans tout le golfe de Guinée depuis le Cross River (côte du Nigeria ) jusqu'à la côte Angolaise en passant par les estuaires du Cameroun ou Wouri et du Gabon ou Komo, . Enfin plus tard vers 1777 les Espagnoles vont prendre le relais et ces derniers conduit par Juan José Lerena y Barry vont signés le premier traîté entre des consuls Européens et les Fang-Ndowè de l'estuaire du Ntem le 14 Octobre 1778 à Itondé Campo (archives de Guinée-Équatoriale à Malabo), ainsi Kota Osun Ada Zogho fut le premier chef supérieur Fang de l'estuaire du Ntem reconnu officiellement. Après la mort de Kota Osun qui survint vers 1802 , son fils Anda Kota le remplaça sur le trône Fang de l'estuaire du Ntem, et celui ci règnera jusqu'à sa mort en 1838. Zogho Anda Kota Osun qui en réalité ne devait pas être chef mais plutôt son grand frère Mba Anda , mais étant très habile et intélligent détrona le trône de la chefférie supérieur Fang de Campo à son frère aîné en concluant des pactes et des alliances avec les marchands espagnoles qui venus depuis les îles de Corisco en Guinée-Équatoriale voulaient étendre leur territoire sur la rive droite de l'estuaire du Ntem ou Étèmbo, et ayant déjoué la vigilence de son frère aîné s'alia activement avec la famille royale Ndowè c'est-à-dire les Bo-Mba qui venaient aussi de s'établir à Mombo mwa Étèmbo ou ils pouvaient très facilement faire le commerce avec les marchands Européens. Alors quand Mba Anda Kota Osun découvra l'attentat de son frère cadet qui venait en réalité de le détrônait sur le droit du siège et d'aînesse de la chéfferie royale Fang de l'estuaire du Ntem, alors il eut de très grandes hostilité entre la descendances ou les foyers Mba Anda et ceux de sont frère cadet Zogho Anda Kota c'est-à.dire entre les familles Fang d'Itondé Campo et celles de Tondéfon et Mintom de Bokombé les hostilités qui subsistent jusqu'à nos jours. Alors Zogho Anda Kota va abandonné Itondé et s'installé à Mbassé ou s'était aussi installé son cousin Bibanga bi Mafala ma Ndongo (Sa'a-Bama) les deux fondent le grand village Mbassé qui est les actuels villages ou quartier Mbassé Mabiogo, Tondéfon Bokombé ou Akom Bokombé et Mintom Bokombé tous des villages ou des quartiers de la grande agglomération de la ville de Bokombé ou Campo-Ville à Campo. À la mort de Zogho Anda Kota Osun qui survint en 1877, son fils Williams Éneme Zogho Anda Osun lui succéda au trône de la grande chefférie Fang de l'estuaire du Ntem, Éneme Zogho Anda Kota Osun est celui qui signa le 17 juillet 1884 le traîté Germano-Campo sous l'égide du Ngondo 'à Sawa. Après la mortde Williams 'Éneme Zogho Anda Kota Osun en 1906 son fils un lettré de l'école coloniale allemande de Douala à savoir Louis Manga me Éneme Zogho Anda Osun alias " Mpolo à Manga " lui succéda. Louis Manga me Éneme Zogho Anda Osun, fut l'un des plus grands et prestigieux chefs supérieurs que Campo ait connu, et c'est même pendant son règne que la chefférie supérieur Ndowè de l'estuaire du Ntem perdit son titre officiel de chefferie supérieur en devenant une chefferie de 2ème degré, car l'influence du grand chef " Louis Manga me Éneme Zogho Anda Kota Osun " fut au-delà de toutes les attentes et des prévisions, ils influença toute la côte Camerounaise , il conclut plusieurs alliances avec des chefféries Duala, Pongo, Bimbia ou Isubu-Bakwèri, Bakoko-Adié , Ndowè-Batanga, sans oublierles les anciennes chefféries supérieurs Bulu ou Fang d'Ébemvok à Akom II, celle de Bikoui-Lolodorf et celle d'Adoum-Ébolowa. " Mpolo à Manga " permit à la grande chefférie Duala-Bonambéla ou Akwa de retrouver la sérinité après la mort de son grand amis et camarade de classe à savoir Dika Mpondo Akwa qui mourut entre ses mains et fut même entérré à Campo avant d'être déterré et rammener à Douala, le chef Louis Manga me Éneme Zogho Anda Osun alias " Mpolo à Manga " joua un rôle capitale dans la grande famille royale Duala-Bonambéla et non seulement pour le cas des Duala-Bonambéla mais pour l'ensemble des Sawa. Après la mort de Louis Manga me Éneme, son fils Amvene Manga me Éneme Osun lui suiccéda et ce dernier mena la même politique que son père malgré les perséctions dont il fut victime de la part de l'administration coloniale française de l'époque qui l'accusé de faire parti des associations anti-française, ou ils se refugia plusieurs fois en Guinée-Équatoriale ou pendant ses dures épreuves la chefférie supérieure Fang à son tour fut administré par la chefférie supérieur Duala-Bonambéla. Après la deuxième guerre, le chef supérieur Amvene Manga me Éneme Zogho Anda Kota Osun, retrouva son siège de chef supérieur Fang de l'estuaire du Ntem jusqu'à sa mort. Après la mort du chef Amvene Mengue me Éneme Osun qui malheureusement eut que des filles et ses filles ayant épousé que des princes royales Duala à savoir : Duala-Bonambéla, Duala-Bonébèlé et Pongo-Mungo, alors ces petits fils malgré le faites qu'ils étaient Duala et Pongo, les Esa-Osun, les Sa'a-Bama, et les Ésa-Mendzang les trois familles de la familles royales Fang de l'estuaire du Ntem assisté par les familles royales Duala, notamment Duala-Bonambéla vont donc élire un Sa'a-Bama donc un Fang Aké (appelé aussi Mabi) à la tête de la chefférie supérieur Fang de l'estuaire du Ntem et qui fut le chef supérieur Alogho Amvene Manga me Éneme Osun qui descend de la famille royale de Mabiogo, car ne l'oublions pas que l'actuelle famille royale Fang de l'estuaire du Ntem est une composition des familles Fang Ati ou Fang Mazôna, et Fang Aké ou Fang Makina, ajoutez à ses familles, les familles royales Duala et Bakoko Adié. Le chef supérieur Alogho Amvene Manga me Osun va mourir en 2012 et depuis lors en réalité il n'y a aucun chef supérieur à Campo car les chefféries supérieurs de 1er degré ont été supprimé dans la région administrative du Sud, mais en attendant la désignation d'un chef de groupement sur le trône de cette chefférie supérieur emblématique et historique Fang de l'estuaire du Ntem, de Campo, de l'Océan, du Sud et du grand Sawa , le patriarche Tata Éfongo'à Pokossy Manga me Osun assure l'intérim.
Voilà traditionnellement les chefferies de groupements qui font partis de la chefferie supérieure Fang de l'estuaire du Ntem, et la composition des chefferies traditionnelles de 3ème degre dans les deux groupement Fang de l'arrondissement de Campo.
Voilà traditionnellement les chefferies de groupements qui font partis de la chefferie supérieure Fang de l'estuaire du Ntem.
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